En français, « Kiopta » peut se traduire par mignon, joli. Et les ados coréens dans leur ensemble en raffolent.
Les sacs à dos, les trousses, les stylos, même les feuilles des écoliers ou des lycéens sont recouverts de petits personnages mignons et attachants.
Pourtant, la Corée est un pays où on ne rigole pas avec les études. La méthode éducative y est surtout orientée vers l’accumulation de savoir. Ce n’est qu’à l’université que les jeunes pourront bénéficier d’un peu plus de loisirs. L’entrée dans les meilleures d’entre elles est difficile, car elle se fait sur concours, mais aussi en fonction des notes obtenues au baccalauréat. Pour s’assurer le meilleur avenir possible, une seule solution : apprendre, apprendre, apprendre.
Dès l’école primaire, des cours de soutiens se terminant souvent tard dans la soirée s’ajoutent aux horaires scolaires. Au collège, cette pression s’accentue encore. Au lycée, mêmes les week-ends se passent bien souvent dans des salles de classe.
Dès lors, rien d’étonnant a ce que les jeunes coréens qui consacrent énormément de temps à travailler, penchés sur des livres de classe ou sur des cahiers d’exercices, aient envie d’agrémenter ces longues heures par un peu de fantaisie. Un grand nombre d’entre eux expriment aussi cette passion sur Internet.
Bibi est une jeune graphiste, ou plutôt « caracter designer ». Sur son site, à côté d’une armée de petits personnages tous plus mignons les uns que les autres, on y trouve des photographies de ces amis, de ces poupées, son journal intime…tellement « Kiopta » ! ! !